Lyon, 25 mars 2015.
Aujourd’hui, les internes clermontois, grenoblois, lyonnais et stéphanois organisent un mouvement de grève totale des activités de service, de garde et d’astreinte pour une durée de 3 jours reconductible. Après plusieurs semaines de mobilisation et la manifestation nationale les rassemblant par plusieurs milliers dans les rues de Paris dimanche dernier, les internes en médecine n’ont toujours pas été entendus.
Un mouvement d’envergure nationale.
Depuis l’appel à la grève par les internes de médecine générale lyonnais le 17 mars, de nombreuses villes se sont associées au mouvement. Angevins, nantais, toulousains, lillois, amiénois, poitevins, strasbourgeois, limougeauds et brestois seront également en grève totale dès ce jour. Les internes sont les médecins de demain. Ils doivent être entendus. Leur message est clair : le report de l’examen du texte pour une réécriture concertée entre les différents professionnels de santé et le retrait de l’article concernant la généralisation du tiers-payant. Ils ne peuvent pas se satisfaire des seules modifications apportées par les amendements après le travail de la Commission des Affaires Sociales, et encore moins par le passage en force et accéléré de cette loi.
Blocage des hôpitaux.
Une grève totale des activités de service, de garde et d’astreinte, débutera dès ce jour. Il est rare que les internes en viennent à exprimer leur droit de grève de cette manière, conscients de leur rôle dans la continuité des soins. Malheureusement, il semble que seul un blocage massif de l’activité hospitalière leur permettra de se faire entendre. Inquiets pour l’avenir du système de soins français et leur futur professionnel, ils restent plus déterminés que jamais.
Agissons ensemble pour votre santé !
Stéphane BOUXOM, Président du SSIPI-MG,
Anne MICHELUTTI, Présidente du SARHA,
Agathe PESCI, Présidente du SyReL-IMG,
Charly WISSOCQ, Président d’ARAVIS.
